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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 19:57
Vayishlah (1986) 4ème Partie

 

 http://www.toumanitou.org/toumanitou/la_sonotheque/parasha/vayichlah_serie_1986/cours_1

Face D

 

…/…

Avec le Sar de Essav. Et le Sar de Essav c’est Satan.

Cf. la Guématria lorsqu’il s’agit de l’éventualité d’un Ben Rivqah qui ne s’appelle pas Yaaqov Ben Rivqah alors la Gématria donne Satan. (Ben Rivkah 52 + 307 = 359)

C’est ce que le Midrash dit que le Sar de Essav c’est le Satan lui-même.

Essav 376 a pour valeur numérique Na’hash ‘Haï serpent vivant = 358 + 18.

Le Satan en haut et le Na’hash en bas.

C’est ce que dit le verset Nombres 23 :23 :

כִּי לֹא-נַחַשׁ בְּיַעֲקֹב

« ki lo na’hash beYaaqov »
"il n’y a pas de serpent, en Yaacov" …
puisqu’il est chez Essav !

Je vous garantie que ce n’est pas moi qui ait écrit le verset. Un Midrash enseigne d’ailleurs que Essav était né avec un Na’hash tatoué sur la hanche.

 

Pour en revenir à notre problème: Jacob doit donc lutter avec une manière d’être homme qui représente un potentiel spirituel considérable. Bien sûr un potentiel spirituel négatif, mais les contre-valeurs ont la même charge affective et spirituelle que les valeurs elles-mêmes. Il y a vraiment une puissance de nature divine bien que du côté du mal et contre laquelle il faut lutter. Une certaine manière d’être homme fait exister une certaine manière d’être ange correspondante contre laquelle Jacob doit lutter pour arriver à obtenir ce nom d’Israël et à finir par vaincre. Il va s’agir d’une lutte physique et spirituelle.

 

L’épisode par lequel Jacob obtient son nom d’Israël est celui où il finit par vaincre l’ange d’Esaü, donc le principe spirituel de ce que représente l’identité d’Esaü.  

 

A la limite, si vous voulez, en reprenant l’équation de base entre Jérusalem et la Rome païenne de l’empire romain de Titus ou Vespasien : Israël de l’époque, la Judée, a perdu la guerre militaire contre Rome mais elle a gagné la guerre spirituelle. D’ailleurs notre principale troupe de choc était les commandos chrétiens à l’intérieur de l’empire romain. (Les chrétiens comme diaspora d’Israël) La guerre n’est pas finie mais elle est gagnée parce qu’il ne reste plus rien de Rome de l’époque, sinon des statues,des musées, des livres, des universités… Mais la Judée de ll’époque n’a pas disparu puisque c’est nous ! Tandis que les Romains...

 

Cela veut dire qu’il a fallu lutter non pas seulement contre la manière d’être homme purement matérielle, physique, historique et immanente d’Esaü, mais contre son génie de civilisation. Et nous savons à quel point ce génie de civilisation est grand dans sa force, puisqu’il est Hokhmah par rapport à ‘Hokhmah.

 

Le Midrash raconte qu’Esaü était tellement fort qu’il arrivait à tromper Isaac. Isaac croyait qu’il était Tsadik.

 

Nous avons tous été à l’école occidentale : nous avons toujours été rempli d’admiration pour ce qu’on appelle le droit romain jusqu’à ce que l’on devient un peu plus adulte pour s’apercevoir qu’il est le contraire de la morale. Le comble est l’accusation de légalisme à l’encontre des Talmudistes alors que c’est précisément la Midah romaine. C’était une civilisation de type Essav

C’est ce que le Midrash disait déjà depuis 2000 ans: il explique qu’Esaü était capable au plus haut point de ce légalisme. Un spécialiste du pilpoul pour établir la Halakhah.

Il allait chez Isaac qui faisait semblant d’être aveugle et qui lui demandait ce qu’il avait appris à la Yéshivah : il répondait la dîme sur le sel... Il était donc capable d’établir une Halakhah pour le sel...

C’est le juridisme et le légalisme romain par excellence. Il trompait Isaac.

 

Un joli ‘Hidoush dans un verset de notre Sidra:

Quand Jacob a entendu que Esaü venait à sa rencontre pour lui faire la guerre avec 400 guerriers, alors le texte dit 32:8 :

וַיִּירָא יַעֲקֹב מְאֹד, וַיֵּצֶר לוֹ

Vayira Ya'akov me'od vayetser lo

Et Jacob eut très peur et fut dans l’angoisse.

 

Rashi sur Vayishla’h 32:8 cite le Midrash:

וַיִּירָא וַיֵּצֶר

( וַיִּרָא שֶׁמָּא יֵהָרֵג. וַיֵּצֶר לוֹ אִם יַהֲרוֹג הוּא אֶת אֲחֵרִים. (ס"א שֶׁמָּא יַהֲרוֹג אֲחֵרִים וְעוֹד גִּירְסוֹת אֲחֵרוֹת וְצָרִיךְ עִיּוּן בַּמִּזְרָחִי הָהֶפְרֵשׁ שֶׁבֵּינֵיהֶם

Ya’aqov s’effraya beaucoup, il fut angoissé 

 Il s’est effrayé à l’idée d’être tué, et il a été angoissé à celle de devoir tuer d’autres-A’herim (Beréchith raba 76, 2).

 

Il a eu peur d’être tué et l’angoisse de devoir tuer les autres a’herim. Il y a répétition dans le verset.

Un exemple des répétitions dans ces versets.

Le Gaon de Vilna pose un Koushiah là-dessus : « pourquoi ne pas écrire : il a eu peur de tuer son frère ? Et pourquoi est-il dit la peur d’avoir à tuer les autres a’herim ? quels autres ? 

Dans la logique même du Midrash, il a eu peur d’être tué et il était dans l’angoise d’avoir á tuer son frère, alors que signifie A’herim ?

Il répond en citant le principe talmudique à propos d’un très grand maitre de la Mishna : Stam Mishnah Rabbi Méïr.

Et Rabbi Méïr est un converti qui est venu de Edom-Rome. D’ailleurs un Klal de la Guémarah explique que la majorité des convertis viennent du christianisme.

Rabbi Méïr, nous dit le Midrash, était donc inclus dans la Neshamah de Essav : C’était le koa’h de la Torah shébéalpeh : Stam Mishnah Rabbi Méïr.

Par conséquent, lorsque le verset dit d’Isaac qu’il aimait Essav parce qu’il avait le goût du gibier dans la bouche, le Midrash dit : il avait dans la bouche une proie, c’était le Neshamah de Rabbi Méïr. Essav parlait avec l’âme de Rabbi Méïr lorsqu’il faisait du Pilpoul avec son père.

Alors Jacob a eu peur de tuer Rabbi Méïr ! Parce que Halakha ké a’herim zeh Rabbi Méïr.

C’est ce que dit Rashi. Il a eu peur de tuer A’herim.

 

C’est effectivement la grande différence entre la ‘Hokhmah du droit et la Torah. La ‘Hokhmah du droit est la prérogative des Romains. Lorsqu’elle est pure, kashere, alors elle devient Torah. Et le Koa’h de la Mishnah nous vient de Essav. Mais lorsque cette ‘Hokhmah vient en Israël et qu’elle devient Torah. Il y avait ce Koa’h de la Torah shébéalpéh dans le génie de Edom, dans sa Neshamah.

 

Ceci pour illustrer le fait que ce combat de Jacob contre Esaü n’est donc pas simplement la lutte au niveau des réalités purement terrestres. Il fallait que Jacob arrive à lutter contre une réalité divine, c’est-à-dire le visage que la divinité elle-même tourne vers cette manière d’être homme qu’est Esaü.

 

Il faut comprendre cela à l’intérieur de la cohérence du monothéisme absolu. C’est qu’il y a un aspect du projet de l’homme, dans la représentation que Dieu lui-même s’en fait, qui concerne la manière d’être les valeurs de cette civilisation-là, les valeurs de ce génie-là. Il fallait lutter contre cela et être capable de cette guerre-là. C’est lorsque Jacob a réussi cette lutte qu’il est nommé Israël.

 

Dans le début de la Sidra on voit que Jacob veut faire la paix avec Esaü. Il va échoué.

Esaü a une stratégie corrolaire qui consiste à faire semblant de faire la paix

Il va échouer mais dans son initiative il veut faire la paix avec Esaü et par conséquent il faut aussi qu’il fasse la paix avec l’ange d’Esaü. C’est pourquoi toute cette mission que le début de la Sidra raconte est racontée à deux niveaux. Il se prépare à deux paix simultanées, et comme cela échouera il aura à lutter deux guerres différentes.

D’abord occupons-nous du premier point : La mission des deux paix.

Simultanement, il offre la paix à Esaü en bas sur terre et au génie d’Essav en haut dans le ciel.

On comprend mieux maintenant les termes des versets :

 

32:4

וַיִּשְׁלַח יַעֲקֹב מַלְאָכִים לְפָנָיו, אֶל-עֵשָׂו אָחִיו, אַרְצָה שֵׂעִיר, שְׂדֵה אֱדוֹם

Vayishla’h Ya'akov mal'akhim lefanav

el-Essav a’hiv artsah Se'ir sdeh Edom.

Et Jacob envoya des malakhim devant lui

Vers Essav son frère, en direction de Séir champ de Edom.

 

Il y a deux réalités dans cette expression : Essav le chef de ce Na’hash ‘haï, le Satan. Et en bas son frère sur terre. Il faut comprendre que ce sont vraiment deux frères. Nous l’avons étudié la semaine dernière, je vous ai dit un peu de façon brutale : comme le bébé et son placenta au moment de la naissance. Il y a la même intensité d’être des deux côtés. Ce sont vraiment deux civilisations sœurs, qui ont été entremêlées à travers toutes leurs péripéties de l’histoire à travers les siècles. Mais cela commence là à l’origine.

 

אַרְצָה שֵׂעִיר artsah Se'ir c’est en haut

שְׂדֵה אֱדוֹם sdeh Edom  c’est en bas

 

32:5

וַיְצַו אֹתָם, לֵאמֹר, כֹּה תֹאמְרוּן, לַאדֹנִי לְעֵשָׂו:  כֹּה אָמַר, עַבְדְּךָ יַעֲקֹב, עִם-לָבָן גַּרְתִּי, וָאֵחַר עַד-עָתָּה

Vayetsav otam lemor koh tomrun ladoni le-Esav koh amar avdecha Ya'akov im-Lavan garti va'echar ad-atah.

 

Vayetsav otam lemor

Il leur ordonna en disant

koh tomrun ladoni le-Esav

ainsi vous direz à mon maitre à Esaü

 

לַאדֹנִי לְעֵשָׂו

ladoni c’est pour en haut.

le-Esav c’est pour en bas.

 

koh amar avdekha Ya'akov

ainsi a dit ton serviteur Jacob

עַבְדְּךָ יַעֲקֹב

avdekha c’est quand il parle à en-haut.

Ya'akov c’est quand il parle à en-bas.

 

עִם-לָבָן גַּרְתִּי, וָאֵחַר עַד-עָתָּה

im-Lavan garti va'e’har ad-atah.

J’ai séjourné chez Laban et j’ai tardé jusqu’à présent

im-Lavan garti c’est quand il parle à en-bas.

va'e’har ad-atah c’est quand il parle à en-haut.

 

Rashi sur Vayishla’h Ya'akov mal'akhim lefanav : Et Rashi nous dit : malakhim mamash

Le texte nous dit que Jacob a envoyé des Malakhim cela veut dire des anges. Et Rashi nous dit qu’il s’agit vraiment d’anges, Malakhim mamash ! C’est un Rashi difficile.

Si le texte déjà précise que ce sont des Malakhim, pourquoi Rashi indique que ce sont des Malakhim mamash ? Que veut-il expliquer ? Quelle est la difficulté ?

 

Pour ne pas perdre de temps, allons directement à la source de ce Rashi qui est un Midrash Rabba qui expose une controverse, une Ma’hloqet : certains disent qu’il s’agit de shilou’hey bassar vadam « des envoyés de chair et de sang » et d’autres disent malakhim mamash « des anges vraiment ».

 

Nous savons que les deux parties de cette controverse ont raisons puisqu’il y a deux guerres et donc deux missions de ces envoyés : vis-à-vis d’Essav sur terre et vis-à-vis du Sar de Essav au ciel.

 

Par conséquent, dans le texte le mot de Malakhim signifie les deux choses. Il reste à comprendre pourquoi une opinion du Midrash met l’accent sur le fait que le ‘Hidoush c’est qu’il s’agit des shilou’hey bassar vadam, et l’autre partie du Midrash met l’accent sur le fait que le ‘Hidoush c’est qu’il s’agit des  malakhim mamash.

En fait nous voyons bien d’après l’introduction précédente qu’il a envoyé et des  shilou’hey bassar vadam « des envoyés de chair et de sang » et des malakhim mamash. Pour d’adresser au Sar il faut envoyer des Malakhim. Cela veut dire qu’il en dispose. Et pour s’adresser à Essav il faut envoyer des shilou’hey bassar vadam.

Et d’ailleurs dans la réponse, je vous signale en passant rapidement un des versets :

Dans la réponse de ces Malakhim qui ne sont même pas arrivé jusqu’à Essav, ils sont revenus prévenir Jacob. Ils disent :

 

Verset 32 :7

וַיָּשֻׁבוּ, הַמַּלְאָכִים, אֶל-יַעֲקֹב, לֵאמֹר:  בָּאנוּ אֶל-אָחִיךָ, אֶל-עֵשָׂו

וְגַם הֹלֵךְ לִקְרָאתְךָ, וְאַרְבַּע-מֵאוֹת אִישׁ עִמּוֹ

Vayashouvou hamal'akhim el-Ya'akov lemor banou el-a’hikha el-Essav

vegam hole’h likratkha ve'arba-me'ot ish imo.

Et les anges sont revenus

Chez Jacob en disant 

Nous sommes allés chez ton frére chez Esaü

Et lui aussi vient à ta rencontre

Avec 400 hommes avec lui.

 

וְגַם הֹלֵךְ לִקְרָאתְךָ

vegam hole’h likratkha…

Ce terme de Gam lui aussi introduit le Sar de Essav. Pas seulement Essav, mais même le Sar de Essav vient contre toi.

 

Le Midrash rapproche ce Gam d’un verset de Job au début du livre quand tous les anges se rassemblent pour parler de Job, le verset dit : Vayalo Gam HaSatan Betokham est venu même le Satan avec eux ... Alors le Midrash conclu que Gam c’est le Satan…

 

Effectivement, Jacob selon le verset a donc envoyé des shilou’hey bassar vadam pour parler à Essav et des malakhim pour parler au Sar de Essav. Ces Malakhim comme nous le verrons tout-à-l’heure sont les mérites de Jacob.

 

En réalité la Mal’hoquet du Midrash indique les deux aspects complémentaires du même enseignement.

 

Le Midrash nous dit ceci:  

32:4 וַיִּשְׁלַח יַעֲקֹב מַלְאָכִים  Vayishla’h Ya'akov mal'akhim Et Jacob envoya des malakhim

Où est le ‘hidoush ? Le fait qu’il envoie des « envoyés de chair et de sang », cela va de soi, donc le ‘Hidoush c’est qu’il envoit aussi des malakhim mamash. Cela c’est pour l’opinion que retient Rashi

 

Mais l’autre opinion du Midrash : le fait qu’il envoit des malakhim mamash cela va de soi, et donc le ‘hidoush c’est qu’il envoit aussi des shilou’hei bassar vadam.

 

C’est là que nous retrouvons notre 1er Midrash, la première introduction que nous avons eu : tantôt le Midrash loue Jacob de cette initiative, c’est lorsqu’il s’adresse en haut, et tantôt il s’en étonne, c’est lorsqu’il s’adresse à Essav en bas.

 

Rappelez-vous de la règle d’explication:

Rashi explique pour son temps, il explique la Torah qui a été donnée aux Hébreux pour les Juifs.

Le sens Pshat de la Torah donnée aux hébreux, c’est pour le temps des Hébreux, mais Rashi vient nous donner le sens de ce même texte pour le temps des Juifs. Quelle est la différence ? C’est d’abord une différence d’époque, mais surtout le contenu de ces époques. Le temps des Hébreux est celui de la révélation, et où il y a prophétie. Le temps des Juifs c’est le temps de ce même Israël lorsqu’il n’y a plus prophétie.

 

De l’intérieur de cette règle général, il ne faut pas oublier que Rashi a été le principal commentateur alors qu’il était en plein dans ce conflit Jacob-Esaü, en plein dans la controverse entre les communautés juives d’Europe et la civilisation ambiante, déjà romaine. Rashi cite du Midrash ce qui va pour l’enseignement de la Torah pour les Juifs auquels il parle, lui, Rashi. Rashi c’est la Torah pour le temps des Juifs. Raison pour laquelle on considère Rashi presqu’aussi Qadosh que le texte de la Torah lui-même. Une grande autorité comme le Shla’h (dans son Massekhet Shavouot) nous a révélé que le texte de Rashi a été donné avec le Roua’h HaQodesh.

 

Les élèves de Rashi : « Il est resté plus de sagesse dans la goutte d’encre qui a séché dans le koulmos de Rashi qu’il n’y a de vague dans l’océan » (Cela veut dire qu’il y a plus dans ce qu’il n’a pas écrit que dans ce qu’il a écrit).

 

Rashi : pour nous qui lisons ce texte, c’est l’opinion du Midrash qui dit Malakhim Mamash. C’est dire que ce n’est plus le cas ou l’on enverra des émissaires Shilou’hei Bassar Vadam - quand le congrès juif mondial envoie une délégation au Vatican - mais c’est le stade où il faut envoyer Malakhim Mamash au Sar Shel haEssav pour essayer  de faire la paix.

 

Mais cela reste difficle, parce que dans le fond même de ce Midrash le texte biblique dit Malakhim. Tout ce que le Midrash nous dit, le texte l’avait déjà dit !

 

Je crois qu’on peut s’approcher de ce problème avec l’aide de cette clef que nous donne le Midrash qu’il y a deux récits paralléles qui s’entremêlent : dans l’un, Jacob est aux prises avec le Sar de Essav, et dans l’autre Jacob est aux prises avec Essav lui-même.

 

La question importante soujacente au problème:

Pourquoi ne se battent-ils pas au niveau des Sarim ?

Israël n’a t’il pas de Sar qui se battrait pour lui en haut ?

Il faut savoir qu’Israël n’a pas de Sar.

Parce que c’est Dieu lui-même qui est le Sar d’Israël !

 

C’est ce que dit le verset où Dieu parle à Israël en lui disant [Jer. 7:23 – Ezech. 36:28]

וְהָיִיתִי לָכֶם לֵאלֹהִים, וְאַתֶּם תִּהְיוּ-לִי לְעָם

 « et Moi Je serai pour toi un Dieu »
C’est Dieu qui parle à Israël en lui disant : « Et moi Je serais pour toi un Dieu »

Cela veut dire dire qu’Israël n’a pas de Sar. Cela veut dire Eïn mazal léIsraël.

 

[« Eïn mazal le Israël que le Rav Askénasi Za’l nous expliquait ainsi "eïn" fait allusion à "Eïn Sof" l'infini, le divin. Dieu est le "mazal", le "signe zodiacal" d'Israël. Il n'y a pas d'intermédiaire entre le peuple juif et Dieu qui régit directement sa destinée à travers une Providence divine particulière pour pouvoir lui faire accomplir sa fonction universelle ». Monique Schönberg  ]

 

Chaque nation est une des manières d’être homme qui est le résultat de l’éclatement de l’unité humaine à Babel. Et chacun des Sarim représente un des Goyim, c’est-à-dire une des manière partielle de cette tentative humaine d’incarner le Tselem Elohim.

Israël n’a pas de Sar, Israël n’est pas un parmi les Goyim qui aurait une figure, que l’on pourrait représenter en idôle d’ailleurs. Israël c’est le projet du Créateur lui-même.

Et par conséquent il n’y a pas de Sar qui corresponde à Israël.

 

C’est pourquoi Jacob doit se débrouiller tout seul, et c’est la seule manière d’être homme qui est capable de cela : de lutter au niveau des réalités terrestres et au niveau des réalités célestes.

 

C’est pour cela qu’Israël engendre la panique à travers l’histoire, parce qu’il est capable de lutter au niveau des Sarim, il est capable de lutter contre les Génies de l’histoire, et pas seulement contre les hommes dans l’histoire.

 

A compléter avec l’enseignement important de la Guémara : « Eïn mazal leIsraël ». Israël n’a pas de Sar, Israël n’a pas de mazal. Mais la Guémara précise les cas : si Israël est vraiment Israël, alors il n’a pas de Sar. Si Israël n’est pas vraiment Israël, alors il y a un Sar pour Israël. Mais ce Sar pour Israël est un Sar un peu spécial, ce n’est pas n’importe lequel : les Sarim sont les archanges dont parle le livre de Daniel. Mais l’un d’entre eux est spécial c’est Mikhaël.  Mikhaël qui signifie « Qui est comme Dieu ».

 

Cela veut dire que chaque fois qu’Israël se fabrique un Sar, le Sar n’a qu’une chose à lui dire: regarde plus haut : Mi – ka – El !

 

Ce qui est frappant c’est que dans la théologie chrétienne, lors de la distribution des archanges aux nations, elle a donné l’archange Saint-Michel à la France et à l’Eglise.

Il y a eu d’ailleurs au début de l’histoire chrétienne toute une série d’hérésies venues du fait que le messie des chrétiens était nommé Mikhaël. Il y a eu des églises hérétiques (et qui le sont devenues parce que les autres ont triomphé) qui reconnaissaient le messie non pas comme le fils de Dieu mais comme le prince des anges, c’est-à-dire Mikhaël.

 

C’est très important parce que c’est une ‘Hokhmah de la théologie chrétienne, catholique en particulier, qui va s’attribuer comme tel comme substitut d’Israël, l’archange d’Israël. C’est une

 

profonde ‘Hokhmah parce que cela veut dire que l’Eglise sait qu’elle représente un « Israël » qui n’est pas Israël puisqu’elle s’attribue comme archange Mikhaël.

 

La France, fille ainée de l’Eglise et le fils ainé de Dieu...  avec des fiançailles espérées.

 

Mais c’est quand même en France qu’il y a eu l’abbé Grégoire, enfin je veux dire que s’est produite tout de même d’une part l’émancipation et d’autre part Herzl le sionisme au départ de l’affaire Dreyfus. C’est de France qu’est parti tout cela. L’émancipation après la révolution française et le sionisme après l’affaire Dreyfus.

 

Israël n’a pas de Sar, il a un avocat qui plaide pour lui, c’est Mikhaël, mais Mikhaël en quelque sorte n’a pas d’équation personnelle. Il n’est là que comme relai vis-à-vis du Créateur lui-même.

Voilà pour ce thème et je voudrais l’éclairer par un Rashi très connu.

 

***

 

Rashi : 68

Sur le verset 32:7:

עִם-לָבָן גַּרְתִּי, וָאֵחַר עַד-עָתָּה

 im-Lavan garti va'e’har ad-atah.

 

1- Rashi commence par se demander ce que signifie « j’ai séjourné im Laban Garti »

Jacob va expliquer à Esaü pourquoi il a tardé jusqu’à présent.

Je ne suis pas devenu important, prince, noble, puisque j’étais comme un Guer chez Laban. Par conséquent, tu n’as plus à me haïr à cause de la bénédiction de ton père.

Voilà la première explication de im-Lavan garti j’ai séjourné chez Laban. En hébreu cela veut dire inférieur, Garti, comme un étranger qui n’était pas chez lui. Et par conséquent ne va pas croire que je t’ai pris cette bénédiction: en fait mon histoire n’est pas celle dont tu m’accuses. C’est effectivement l’accusation classique contre le peuple juif, « peuple sûr de lui et dominateur »… alors qu’en réalité nous avons été des métèques partout. C’est ce Rashi-là.

 

2- Rashi ajoute Davar A’her, une deuxième explication Béguématria : la valeur de guématria de Garti est Tariag soit 613 allusion aux 613 Mitsvot : Bien que j’aie séjourné chez Laban, le Rashâ, malgré cela je n’ai pas appris sa conduite, et j’ai pu préserver Shamarti les 613 commandements.

Ce que effectivement Israël peut dire en sortant des civilisaitons épouvantable qui lui ont fait la guerre contre la Torah pendant 2000 ans et malgré cela, nous sommes revenus avec nos Guémarot.

Exactement ce que dit Rashi-là. …Shamarti. Alors on voit très bien l’intention du commentaire : l’une des parole concerne le discours de Jacob à Essav son frère sur terre, et l’autre concerne le discours de Jacob à l’ange d’Esaü. Il lui dit : « à nous deux !» parce que j’ai eu l’épreuve la plus dure : traverser la civilisation blanche - Im Laban Garti – et j’ai malgré tout conservé les 613 Mitsvot. Cela il fallait le faire !

 

Je vous donne un deuxième Midrash sur la fin du verset.

 וָאֵחַר עַד-עָתָּה

Et j’ai tardé jusqu’à présent.

 

Le Midrash dit que Jacob veut expliquer à Esaü pourquoi il a autant tardé. L’initiative qu’il y a ici est de faire la paix avec Esaü. Et c’est toute cette ambiguïté du jugement du Midrash au sujet de l’initiative de Jacob de faire la paix avec Esaü : la grandeur de Jacob qui veut malgré tout faire la paix avec Esaü qui est son frère, et d’autre part l’échec que cela risque de représenter lorsque l’on voit Israël arriver au bout de cette histoire si terrible et puis qui joue à courtiser la civilisation Goy.

 

C’est ce qui se passe à travers 2000 ans. Et depuis l’émancipation on a cru à « nos ancêtres les Gaulois ». 

 

Si l’initiative c’est de faire la paix, il faut donc d’après ce Pshat, qu’il explique à Esaü pourquoi il a tellement tardé. Après tout, si on voulait offrir la paix à la civilisation d’Edom pourquoi cela a-t’il duré 2000 ans ?

 

Alors le Midrash nous dit :

וָאֵחַר עַד-עָתָּה va'e’har ad-atah Et j’ai tardé jusqu’à présent.

Jusqu’à quand Jacob a t’il tardé avant de décider de son retour ?

Jusqu’à ce que Joseph soit né ! 

 

C’est ce que le Midrash dit : וָאֵחַר עַד-עָתָּה va'e’har ad-atah et j’ai attendu jusqu’à présent, parce que Joseph n’était pas encore né !

 

Maintenant que Joseph est né, je peux venir à la rencontre d’Esaü. Puisque la force de Jacob par rapport à Esaü, c’est Joseph. Sitno shel Essav

 

Le Midrash complète en disant qu’il faut rapprocher ce Atah d’un autre Atah, qui se trouve dans le verset de Devarim chapitre 10 verset 12, le verset où la Torah y enseigne la loi de la Teshouvah :

Ve atah Israël ma Hashem shoel...

וְעַתָּה, יִשְׂרָאֵל--מָה יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, שֹׁאֵל מֵעִמָּךְ:  כִּי אִם-לְיִרְאָה אֶת-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ לָלֶכֶת בְּכָל-דְּרָכָיו, וּלְאַהֲבָה אֹתוֹ, וְלַעֲבֹד אֶת-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּכָל-לְבָבְךָ וּבְכָל-נַפְשֶׁךָ

Ve'atah Yisra'el mah Adonay Eloheycha sho'el me'imach ki im-leyir'ah et-Adonay Eloheycha lalechet bechol-drachav ule'ahavah oto vela'avod et-Adonay Eloheycha bechol-levavcha uvechol-nafshecha.

 

Quel est ce Atah ? Véatah Israël ! Jacob a du attendre jusqu’au moment où le Koa’h de la Teshouvah pouvait apparaître. Vous comprenez le rapport des deux versets.

וָאֵחַר עַד-עָתָּה va'e’har ad-atah Et j’ai tardé jusqu’à présent.

 

Cela veut dire que tant qu’il n’y a pas cet effort de Teshouvah qui s’est fait en Jacob, il lui était incapable de décider de revenir. Et Téshouvah cela veut dire le retour, littéralement.

 

Joseph est le Messie qui ramène les Juifs de diaspora, c’est Mahia’h ben Yossef et Judah est le Messie de la transfiguration pour le monde à venir, c’est Mashia’h ben David.

Ne vous trompez pas, Joseph n’est pas du tout le mashia’h qui s’installe dans la diaspora, cela c’est le juif qui est déchu, assimilé. Joseph est celui-là qui ramène même les ossements en Israël, pour ne pas laisser de trace. Nous retrouverons ce thème dans l’histoire de Joseph plus tard.

 

Enseignement de Rabenou Yossef :

 

On peut indiquer que Rashi a choisi l’explication de Malakhim Mamash parce qu’effectivement c’est Jacob qui dispose de cette force du Malakh. Le Malakh c’est cette réalité d’en-haut qui apparait dans la relation entre le projet de Dieu et ce que l’homme en fait. Chaque réalisation est régie par un Malakh – c’est-à-dire l’envergure de la volonté du Dieu unique pour la réalisation en question. L’exemple le plus simple donné par les textes: tous les noms des Malakhim se déclinent par la terminaison en El, c’est-à-dire le nom de Dieu lui-même, la volonté de Dieu lui-même, mais en tant qu’elle est désignée et concernée par tel ou tel aspect de la réalité. Par exemple, Raphaël c’est Dieu s’occupant de guérir la maladie.

 

Par conséquent, le Malakh c’est la diminution d’envergure de la volonté d’Hashem (Tsimtsoum) pour tel ou tel événement. On apprend de ces textes-là que Jacob dispose des Malakhim. Il est arrivé à un stade de l’identité humaine où il y a effectivement relation dévoilée entre le projet de Dieu et sa réalité à lui Jacob. Et dans les deux sens. Le rêve qu’il voit de l’échelle décrit des Malakhim qui montent et qui descendent. Du Kéli vers le Or et du Or vers le Kéli.

 

Shem Havayah 26 + Adonaï 65 = Malakh 91.

Yâaqov 182 = 2 x Malakh 91 = 182

 

Mais ce que les Méfarshim enseignent c’est que Malakhim est un pluriel, deux en est la quantité minimale, et effectivement Jacob dispose de cette réalité du Malakh dans les deux sens : de haut-en-bas et de bas-en-haut. Parce que la valeur numérique de Jacob est égale à deux fois celle de Malakh.

 

Ben Ish ‘Haï:

 

Dans l’enseignement du Ben Ish ‘Hay on retrouve le même thème.

Dieu s’adresse à Jacob pour lui dire ton nom Jacob ce ne sera plus qu’un nom occasionnel :

 

«Ton nom Jacob ne sera plus encore Jacob

Mais Israël sera ton nom

Alors il le destina à être Israël. »

 

Dieu confirme que c’est Jacob qui peut être le véhicule, le support, de cette identité qui est Israël et pour qui le monde a été créé.

Je ovus dit souvent que n’importe quelle lignée humaine aurait pu devenir Israël. Jacob est cette lignée humaine qui a pu le devenir, alors il a reçu ce nom Israël. Et il se dévoile aposteriori que c’est pour lui que le monde a été créé. Cela prouve qu’il était Qadosh dès l’origine, dès la racine, depuis la racine, puisque c’est lui qui a pu réussir.

 

« On peut comprendre de cette manière le surplus de signification du nom d’Israël que Dieu lui a donné. C’est le fait que le nom Israël équivaut à Jacob, Mosheh et David. »

 

Par conséquent, le surplus – ce Yitron - dans Israël, c’est ce que représente Mosheh et David.

Voyez l’équaiton qui se met en place : Israël a la même valeur numérique que Jacob + Mosheh + David. Or, Jacob c’est Israël donc ce qu’il a de plus en Israël c’est Mosheh et David.

Jacob est l’engendreur d’Israël, c’est le père. Mosheh est le maître. David est le roi

 

Il y a trois fonctions qui ensemble font Israël et qui sont d’ailleurs toutes trois des fonctions messianiques.

 

Mais comprenez bien que Israël c’est plus que Jacob, en ce sens que Jacob fabrique le Kéli, la Oumah, la nation d’Israël ; mais il resterait Jacob comme Kéli pure tant que il ne reçoit pas ce que Moïse lui a donné et ce que David a confirmé. Le fait que Moïse ait donné la Torah et que David ait rendu la Torah souveraine sur Israël. On apprend que ces deux fonctions-là sont reconnus à Jacob à l’échelle individuelle. Mais en tant que Jacob, il est l’engendreur du peuple, mais en tant qu’Israël il porte aussi en germe et Mosheh et David. Ce sont les 3 fonctions pour qu’Israël puisse être Israël.  
« Parce que ces trois Tsadikim Jacob Mosheh David sont vraiment unifiés ‘hibour »

 

Si l’on regarde la situation contemporaine on s’aperçoit que ces trois forces-là, Jacob, Moïse et David, existent mais séparément. D’où le Balagam qu’il y a.

Quand ces trois-là seront bé’hibour alors effectivement Israël sera Israël.

 

Parce que Yaaqov, Mosheh et David ensemble représentent la réussite des Kélim des deux dernières lettres du Nom de Dieu, Vav et Hé.

 

Le Shem Havayah Youd-Hé-Vav-Hé déploie la souverainté de Dieu sur le monde et ses deux dernières lettres représentent un ensemble de valeurs qui ont été précisément réussies dans l’histoire par Jacob, Moïse et David.

 

Q : est-ce le Hé d’Abraham ?

R : Le Hé d’Abraham c’est le premier du Olam HaBriah : Véhibaréam - Véhébaream. C’est le Hé de Binah. Ici c’est le 2ème qui désigne Malkhout.

 

Précision de vocabulaire :

Avant toutes les Mitsvot, nous disons une formule de préparation à la Mitsvah que la Mitsvah va être faite dans l’intention d’unifier Youd-Hé et Vav-Hé.

Leshem Yi’houd Qoudsha Brikh Hou ouShékhinteih

Cela veut dire : Nous allons agir par cette Mitsvah et tenter de réaliser cette valeur en vue d’unifier Qoudsha Brikh Hou ouShékhinteih - Dieu et sa Présence. C’est en araméen.

 

C’est dire qu’il y a un projet divin nommé dans le nom Youd-Hé, c’est le Olam de ‘Hokhmah et Binah comme disent les Kabalistes, c’est-à-dire la vision abstraite et parfaite apriori de ce que l’être doit faire. C’est dans ce Youd et dans le Hé. Youd au niveau de la vision de ce qu’il y a à faire, et Hé du monde qui le fera. C’est-à-dire qu’il y a un Olam de Youd-Hé qui est le Olam supérieur, qui est le Olam du projet que Dieu se représente. Notre monde est parfait déjà au niveau du projet. 

 

Par exemple, lorsque nous disons Allélouyah : Alélou Yah = louez Yah : cela signifie que nous pouvons déjà louer le nom de Dieu au niveau des 2 premières lettres Youd-Hé par ce que là c’est déjà parfait, puisque c’est la vision du projet. Et cette vision du projet est parfaite et elle sera donnée à la réalisation. Alors le Youd descend et devient un Vav, et le Hé d’en-haut se retrouve dans le Hé d’en-bas.

 

Alors Vav et Hé ce sont les mondes, les Olamot de Yetsirah et de Assiah, les mondes de l’incarnation des valeurs qui sont en germe dans le Youd-Hé.

 

Tant que dure l’histoire du monde tout se passe comme si Youd et Hé sont séparés de Vav et Hé.

Alors, faire une Mitsvah signifie unifier la vérité avec la réalité. Le monde de la réalité, en cours d’histoire, c’est Vav et Hé. Le monde de la vérité c’est Youd et Hé. Alors faire une Mitsvah, c’est unifier le monde de la vérité et le monde de la réalité. C’est cela Torah.

 

Dans toutes les cultures, le monde de la vérité est en haut et il reste en haut ; et le monde de la réalité est en bas et il reste en bas. Et il y a vraiment un renoncement à l’idée qu’on pourrait unifier, qu’on pourrait faire descendre la vérité dans le monde de la réalité ou faire monter la réalité dans la vérité.

 

C’est là ce Sod de :

Leya’hed Qoudsha Brikh Hou= Youd-Hé  

Veyi’houd Shakhen = Vav Hé

l’union de Dieu de sa Shekhinah.

 

Et il y a un verset qui le dit en Pshat [Zakariah 14:9]:

בַּיּוֹם הַהוּא, יִהְיֶה יְהוָה אֶחָד--וּשְׁמוֹ אֶחָד

Bayom hahou Yiyeh Hashem e’had oushmo e’had

En ce jour-là Il sera Hashem Un et son nom Un

 

Yiyeh cela veut dire « il sera » : le Shem Yiyeh c’est le Shem du monde à venir : « Il sera » !

Dans le nom Yiyeh c’est Yah-Yah : le Vav redevient un Youd, le Vav a repris la dignité de l’unité.

Le Shem du monde à venir c’est Yiyeh. C’est le verset qui le dit : Yiyeh.

Dans ce monde-ci, c’est Youd Hé Vav Hé

Dans le monde-à-venir, c’est Youd Hé Youd Hé. Yiyeh - Il sera.

 

C’est ce que le Ben Ish ‘Hai nous explique ici.

Il nous montre que nous avons Jacob et Mosheh et David…

.../...

< fin >

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