VayaKhel (1995)
Vayaqhel (1995) 2ème partie
http://www.toumanitou.org/toumanitou/la_sonotheque/parasha/vayakhel_serie_1995/cours_1
Face B
…/…
...qui est dans Devarim ont les écoute debout, et même on lève le Sefer Torah dans les synagogues séfardites orthodoxes...
Il y a malgré tout une grande différence de portée entre les 10 commandements qui sont les principes de toutes les Mitsvot et une Mitsvah qui est déduite par le raisonnement.
Malheureusement, avec l’habitude de mettre sur le même plan sans aucune perspective entre les différentes Mitsvot, c’est une sorte d’éclipse de la ‘Hokhmah. La sagesse a disparu et on est obligé de se transformer en garçon de laboratoire ignorant, qui doit déchiffrer une ordonnance dont il ne sait pas lire le 1er mot. Il faut une loupe un dictionnaire et faire très attention à ne pas se tromper.
Cela fait basculer dans une toute autre religion. C’est un signe d’abêtissement général et cela manque d’humour. Se rappeller qu’on adore le Dieu vivant !
Voilà comment la Parashah de Vayaqhel commence la récapitulation des lois du Tabernacle, après le jour de Kipour.
Rashi sur וַיַּקְהֵל מֹשֶׁה Vayakhel Moshe Et Moïse rassembla :
ויקהל משה: למחרת יום הכפורים כשירד מן ההר, והוא לשון הפעיל, שאינו אוסף אנשים בידים, אלא הן נאספים על פי דבורו, ותרגומו ואכניש:
Il [les] a rassemblé lendemain de Yom Kippour, quand il descendit de la montagne. Ce [mot] est un hiph'il expression[causative][c'est-à-dire, faire faire quelque chose à quelqu’un], parce que l'on ne rassemble pas les gens avec [ses] mains [c'est-à-dire, directement], mais ils sont assemblés par le biais de sa parole. Sa traduction araméene est ואכנש. Aussi le Targoum Onqelos traduit-il par : weakhnich (« il fit assembler »).
לְמָחֳרַת יוֹם הַכִּפּוּרִים Lema’horah yom hakipourim.
Le lendemain du jour de Kipour lorsqu’il est descendu de la montagne.
Cela met en évidence l’importance du jour de Kipour concernant cette mutation de la dominante du sens du sacrifice - expiation qui vient se surrajouter et prendre la dominante sur l’adoration.
Cf. le Midrash du Talmud qui dit qu’à la fin des temps messianiques ne resteront que les sacrifices d’adorations, les sacrifices d’expiations auront disparus avec les fautes...
Importance du jour de Kipour :
Moïse a reçu la Torah le 6 Sivan. 40 jours les premières tables on arrive au 17 tamouz - La faute du veau d’or - Moïse brise les premières tables – 40 jours, il prie – on arrive au 1er Eloul – 40 jours il reçoit les deuxièmes tables – cela fait le 10 Tishri, le 1er jour de Kipour. Il est donc redescendu de la montagne le jour de Kipour et tout de suite il a demandé à ce qu’on construise le Tabernacle après la faute, mais surtout « Rappelez-vous le Shabat... ».
Voilá comment il commence : Il reprend les 1er versets de la Parashah de Teroumah.
Les 1ères lois concernant le Tabernacle avant la faute.
Parashat Teroumah au chapitre 25 :
On va lire comme la Torah la première fois a demandé la participation des membres du peuple d’Israël à la construction du Mishkane, qui est la préfiguration du Beit Hamiqdash de Jérusalem.
25.1:
וַיְדַבֵּר יְהוָה, אֶל-מֹשֶׁה לֵּאמֹר
דַּבֵּר אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְיִקְחוּ-לִי תְּרוּמָה:
Vayedaber Hashem / el-Moshe lemor
Daber el-beney Yisra'el
Parle aux enfants d’israël
Veyik’hou-li troumah
Et qu’ils prennent pour Moi une offrande…
La forme est inhabituelle, le texte aurait du dire :
Parle aux Bnei Israël et dis leur : « Prenez pour Moi... ». C’est une Mitsvah.
Moïse doit s’arranger pour qu’Israël fasse de lui-même ce que la Torah lui demande.
C’est ce que dit le texte : « Parle aux enfants d’Israël et que la conséquence en soit qu’ils M’apportent... » Ne leur dit pas « Apportez-Moi » pour qu’ils aient simplement à obéir à un commandement, parce que la Teroumah ne saurait plus une Teroumah ! Une Troumah est une Nédavah qui n’a de valeur que si je l’apporte de ma propre initiative. Le Temple ne peut être construit que si cela vient de l’initiative de l’homme.
C’est d’ailleurs vrai pour le problème moral en général : Il y a premièrement la loi qui m’ordonne, et j’obéis. Mais tant que je ne veux pas par moi-même ce que la loi veut, je n’ai rien fait. J’ai obéi, mais je n’a pas voulu, j’ai condescendu… Il y a différentes formes d’obéissances : obéir et être triste d’obéir, obéir et être contre d’obéir... etc. Ce n’est que lorsque je veux moi ce que la Torah a voulu que cela réussit.
En langage théologique, c’est la différence entre autonomie et hétéronomie de la loi. Tant que la loi est hétéronome, qu’elle vient de l’extérieur de la conscience c’est une contrainte. Alors que le Midrash dit : « ne lit pas gravée mais libéré ». Il faut que je veuille ce que la loi veut pour que ce que veut la loi soit satisfait.
D’où la difficulté de Moïse ou du maître en général. C’est la grandeur de Moïse.
« Parle au enfants d’Israël et qu’il M’apportent… » : Débrouille-toi .. et qu’ils M’apportent…
C’est toi qui sais ce que tu dois leur dire, mais que le résultat soit qu’ils M’apportent…
Dieu ne dit pas à Moïse ce qu’il doit leur dire.
C’est confirmé par le verset suivant :
מֵאֵת כָּל-אִישׁ אֲשֶׁר יִדְּבֶנּוּ לִבּוֹ, תִּקְחוּ אֶת-תְּרוּמָתִי
me'et kol-ish asher yidvenou libo
de la part de tout homme porté par son coeur
tik’hou et-troumati.
Vous prendrez Ma Teroumah…
Si quelqu’un apporte cette offrande avec laquelle on va construire le Temple, comme on dit en hébreu (Isaïe 29.13) מִצְוַת אֲנָשִׁים מְלֻמָּדָה Mitsvot anashim meloumada. « C’est écrit donc il faut que je fasse… », de toutes les façons on va prendre ce qu’il apporte, c’est toujours cela. Mais ce n’est pas ce qu’on lui a demandé. On lui a demandé d’apporter de lui-même.
Cela veut dire qu’il y a différents niveaux de Tsadik : Celui qui fait ce que la loi demande en obéissant est déclaré Tsadik. Mais il y a plus : le ‘Hassid. C’est celui qui veut de lui même ce que la loi veut.
Celui qui veut par lui-même ce que la Torah veut est obligé de se faire un niveau de Torah que celui qui se borne à obéir à la Torah n’a aucune idée. Tous mes grands maîtres m’ont toujours dit : écoute ce que je te dis mais ne fais jamais comme moi. Cela s’appelle Maasseh Rav.
Rav A. Eipstein un des fondateur du Goush Letsion. Fâché avec Ben Gourion il est mort en ‘Houts Laarets, son corps a été ramené. Il était le fils du maître en Talmud du Rav Tsvi Yehoudah Kouk et grand talmudiste.
Il m’a raconté une fois l’histoire suivante: un jour un Rosh Yeshivah qui avait l’habitude d’arriver avant ses élèves pour préparer la Amidah arriva en retard pour prier comme il le faisait devant le mur, il a vu ses élèves prier en gesticulant et une fois finie la prière il leur a demandé ce qu’ils faisaient :
- on fait comme toi !
- oui mais moi je sais ce que je fais !
Les niveaux de Yits’haq :
- Yashar
- Tsadik
- ’Hassid
- Qadosh
Le Tsadik obéit à ce que la Torah demande, le ‘Hassid sait ce que la Torah veut et donc il se comporte souvent autrement que le Tsadik. Parce qu’il sait ce que la Torah veut et parfois ne fait pas ce qu’elle demande. Plus haut que le ‘Hassid, le Qadosh qui lui sait ce que Dieu voulait en demandant ce que la Torah demande. C’est beaucoup plus haut. Un Qadosh, on ne l’imite jamais, lui sait ce qu’il fait.
***
Retour au sujet :
Voilà que cette même demande de la Nédavah est dite de façon tout à fait différente dans Vayaqhel.
Dans Parashat Troumah chapitre 25 avant la faute du veau d’or:
וַיְדַבֵּר יְהוָה, אֶל-מֹשֶׁה לֵּאמֹר
דַּבֵּר אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְיִקְחוּ-לִי תְּרוּמָה:
Vayedaber Hashem / el-Moshe lemor
Daber el-beney Yisra'el
Parle aux enfants d’israël
Veyik’hou-li troumah
Et qu’ils prennent pour Moi une offrande
me'et kol-ish asher yidvenou libo
de la part de tout homme porté par son coeur
tik’hou et-troumati.
Vous prendrez Mon offrande…
Israël a l’ordre de recevoir et prendre la Teroumah de quiconque, Israël ou pas, qui l’apporte.
Après la faute du veau d’or et à cause de la catastrophe du Erev Rav tout change :
Que s’est-il passé ?
Midrash :
Avec la Teroumah apportée par le Erev Rav, il est sorti le veau d’or, alors qu’avec la Teroumah apporté par Israël est sorti le chandelier.
Le 1er commandement, c’est qu’Israël est chargé de faire le Temple pour le monde entier et il reçoit des Goyim la Teroumah : c’est le Pshat du verset qui ne comporte pas « qu’ils M’apportent une Teroumah » mais « qu’ils prennent une Teroumah ». De qui ? De tout homme porté par son coeur...
Dans le premier plan : les Goyim paient la Magbit et Israël fait la Médinah.
Cela n’a pas marché alors ce sont les Juifs qui font le Magbit et Israël qui fait la Médinah. Mais seulement les Juifs s’arrangent pour prendre l’argent de la Magbit aux Goyim. Cela ils s’arrangent.
Zohar : Normalement, le Temple est construit par l’humanité qui apportent les matériaux du temple et Israël les cachérisent et les unifient et les sanctifient. Cela n’a pas marché ! Alors deuxième plan, changement de programme : « Prenez de vous-même... Ce sera cachère... Cela dépend de qui offre quoi : si cela vient du Erev Rav, il en sort le veau d’or, si cela vient d’Israël, il en sort le chandelier, avec le même or. On l’apprend de la lecture simple de Parashat Teroumah : et ils prendont ma Téroumah de quiconque l’apporte. Ensuite après la faute du veau d’or, changement de programme : « Prenez de vous-mêmes la Teroumah ! »
Tout est différé ce n’est qu’à la fin des temps qu’on reviendra dans le plan initial : les Goyim qui enverront le Magbit et Israël qui fera la Médinah. Cela commence.
Depuis la guerre des 6 jours, l’état d’Israël reçoit une Magbit des Goyim qui est au moins, si ce n’est pas plus, 10 fois plus grand que le Magbit des Juifs. On ne sait pas comment cela nous parvient, mais on n’a pas besoin de le savoir, mais c’est le plan de la Torah qui se passe.
***
Erev rav :
Une réfèrence à l’étude sur le danger que représente le Erev Rav.
Il fallait intégrer le Erev Rav, mais il amène avec lui jusqu’à la fin des temps, un danger considérable, jusqu’à ce que la faute du Erev Rav soit évacuée.
Zohar : chaque fois qu’Israël est puni, il l’est deux fois, une fois pour la faute et un peu pour la faute du veau d’or, jusqu’à ce que la faute du veau d’or soit évacuée.
Un de mes maîtres était un grand poète, Edmond Fleg qui fut un des 1er à parler des sources juives dans un excellent français poétique. Il a écrit un très joli vers alexandrin : « car la nuit la plus noire est une aube qui vient ». Cela veut dire que la nuit est la plus froide et la plus noire à la fin de la nuit. Cela veut dire que la faute du veau d’or on a mis des milliers d’annés pour l’évacuer, on est à la fin et c’est à la fin qu’il fait froid...
Et le Gaon de Vilna a enseigné cela que lorsque l’histoire commence la période prémessianique, alors on a affaire avec le Erev Rav.
J’étais un des élèves de Baba Salé. Personne ne le sait, vous le savez. Nos deux familles étaient très très liées, c’était un saint homme incomparable. La chute de génération en génération est énorme. On passe de Baba Salé à Baba sucré. Un jour il m’a raconté un de ses rêves pour dire qu’on est presque, presque à la fin : il avait vu un petit oiseau blanc qui sortait de la boue. Il avait juste au bout des plumes un peu de boue qu’il fallait enlever, mais c’est presque fini...
C’est similaire à ce qu’Edmond Fleg avait dit à un tout autre niveau.
Références :
1-
Citation du rav Kook que vous étudierez par vous-mêmes qui identifie le Erev Rav de notre temps.
« Le véritable respect des Talmidei ‘Hakhamim ne vient que de ceux qui respectent la collectivité d’Israël. Ceux qui n’ont pas le respect du Klal Israël n’ont pas le respect des Talmidei ‘Hakhamim. Ils ont le respect de leur Talmid ‘Hakham, c’est-à-dire d’eux mêmes. » C’est cela le Erev Rav.
2-
Texte du Gaon de Vilna de Kol Hator :
Ensemble de citations dont la source est dans le Zohar.
Zohar : « et ce Erev Rav là revient pour être les bergers d’Israël (le Erev Rav sera à la fin des temps à la tête d’Israël, et le Zohar emploie le mot de Roîm les bergers !) les héros et les Yerei ‘Heith ceux qui craignent la faute seront obligés d’aller de villes en villes et ne pourront jamais être en paix, et tous les sages ‘Hakhamim et les héros de la vertu et les craignants la faute seront dans l’angoisse, et vivront de peu de chose, dans la tristesse, ils seront considérés comme des chiens. (Ce qui se passe là où cela se passe, c’est là que sont les vrais Talmidei ‘Hakhamim.)
Alors que le Erev Rav eux seront les riches, en paix, en joie, sans aucune angoisse, ni tristesse, des voleurs, des gens de concussion, des juges et des chefs du peuple... »
Il n’y a qu’à lire les journeaux pour lire où sont le Erev Rav et où sont les Yerei ’het.
Le Gaon de Vilna dans le livre Qol Hator a utilisé cette source:
”l’essentiel de notre service, lors du Kibouts Galouyot le rassemblement des exilés, (l’époque actuelle) c’est d’installer des hommes de foi qui se consacreront à unifier les deux messies Mashiah Ben yossef et Mashia’h Ben David »
[Mashiah Ben yossef et Mashia’h Ben David, le 1er est celui de la nation et le second est celui de la Torah. Tous ceux qui oeuvrent pour séparer la Torah de la nation et la nation de la Torah sont ceux que le Gaon de Vilna appellent le Erev Rav. Au moment de Kibouts Galouyot, le Erev Rav sera contre l’unité de la Torah et de la nation. On voit à quel point l’analyse est très simple parce que cela remet en place ce chaos de partis de la société israélienne et cela donne finalement le vrai problème : ceux qui séparent la Torah de la nation et la nation de la Torah. C’est là que se situe le Erev Rav selon le Gaon de Vilna.]
« Et cela se passera dans les portes de Jérusalem pour ramener la Shekhinah, la finalité même de la délivrance »
Ceux qui oeuvent pour l’unité même des deux messies. Partout où on les séparent il n’y a pas de « Anshei Amana ». La finalité de la délivrance est la délivrance de la vérité, et de la sanctification du nom. Selon notre maître GRA za’l (il cite ici un verset des Prophètes) « nous devons venir à l’aide de Dieu en tant que héros. Il s’agit des 2 messies, et d’apprendre bien leur manières d’être et leur fonctions - al derekh hamaassé- au niveau de l’action ».
[Comment le Mashia’h ben Yossef agit, comment il se présente, comment le Mashia’h Ben David agit et comment il se présente. Le Mashia’h ben Yossef c’est le Goël de la nation et le Mashia’h ben David c’est le Goël de la Torah et c’est l’unité des deux qui est la Emounah, le Takhlit la finalité de la vraie Guéoula.]
« La fonction générale des 2 messies, ensemble à chaque génération, c’est la protection et la guerre contre les trois principes des écorces qui cachent la lumière, les Qlipot Essav, Ishmaël et Erev Rav (les faux juifs).
« La fonction spécifique du Mashi’ah Ben Yossef c’est contre Essav (la chrétienté) Qlipat HaShmol (l’écorce de gauche du côté de Din) et la fonction spécifique du Mashia’h Ben David, c’est contre Ishmaël, Qlipat haYamin, l’écorce de droite ».
[Ishmaël est ‘Hessed de la Touma et Essav est Din de la Touma. Ishmaël a reçu ‘Hessed d’Abraham mais c’est ‘Hessed dans la Touma. Essav a reçu Din de Yits’haq mais c’est Din dans la Touma. Il y a donc deux Qlipot contre Israël, celle de droite qui vient de ‘Hessed et celle de gauche qui vient du Din, d’un côté les alliés d’Ishmaël et de l’autre les alliés de Essav. En tout cas le Mashia’h ben Yossef détruira Essav, et le Mashia’h ben David détruira Ishmaël.]
« Les deux ensemble sont contre Esaü et Ishmaël ».
[Il indique dans un autre paragraphe que ceux qui favorisent l’alliance entre Essav et Ishmaël c’est cela le Erev Rav. Les Juifs qui favorisent l’alliance entre la croix et le croissant contre Israël.]
« Shé hem shor ve’hamor Ils sont le boeuf et l’âne »
(Shor et ‘Hamor des versets de la bible, de la Touma du côté de l’impureté »
Très rapidement Shor c’est Shor Nagar ou Shor Tam. Shor Tam le taureau paisible c’est Yaaqov. Shor Nagar c’est Essav le boeuf « mouâd » agressif celui dont on a déjà témoigné qu’il est agressif. Shor est le totem de Essav, et ‘Hamor est le totem de Ishmaël. La Pnimiout de chacun d’entre eux lorsqu’elle s’allient c’est Mem + Vav + Vav = 52 = Kelev le chien, qui est le Totem de Amaleq. Cela veut dire que quand Essav et Ishmaël sont alliés Amaleq apparait.
C’est l’union de Esaü et de Ishmaël qui se fait par Armélaous (Romulus) le prince du Erev Rav et elle peut détruire Israël et le monde entier.
(Tout ceci nous l’avons déjà vécu d’ailleurs d’après les Kabalistes).
« L’essentiel de l’aspiration du Erev Rav c’est d’unir Essav et Ishmaël et de séparer les 2 messies et c’est là que se trouve l’essentiel de notre travail à nous et de notre lutte. De briser la force du Erev Rav, d’extirper cette Qlipah d’Israël, le Erev Rav est notre plus grand ennemi, celui qui sépare les deux messies. »
Je l’explique d’après l’enseignement reçu du Rav Kook : Cela veut dire ceux qui séparent la nation de la Torah et la Torah de la nation. Cela vient des deux côtés ce Erev Rav.
« Or, cette Qlipah du Erev Rav ne travaille que par illusion, apparence, de manière détournée, c’est pourquoi la lutte contre le Erev Rav est la lutte la plus dure et amère et nous devons maitriser avec tout le reste de nos forces cette guerre. »
Il n’y a qu’à lire les journeaux pour trouver confirmation de l’enseignement du Rav : cette espèce d’illusionnisme des mensonges perpétuels de jours en jours au gouvernement même.
« Et tout celui qui n’agit pas en fait dans la guerre contre ce Erev Rav devient allié de cette écorce du Erev Rav, qu’ils soit qui ils soient. »
Le Rav nous parlait de ceux qui, au nom de la Torah, sont les alliés du Erev rav : ce sont les pires !
Effectivement, énormèment de gens apparemment sionistes religieux, religieux sionistes, qui sont en réalité les valets de ce Erev Rav. Il s’appellent « légitimistes ». Je ne veux pas mettre les points sur les « i » parce que je vous donnerais des cauchemards. Les grands maîtres d’Israël depuis toujours savaient qu’il y avait ce risque-là. On aurait pu y échapper à ce risque-là mais on n’a pas mérité. On est donc tombé dans ce risque-là, et il s’agit d’avoir les yeux ouverts !
« Il aurait mieux valu que ces gens-là ne soient pas créés. L’essentiel de la force du Erev Rav c’est dans les portes de Jérusalem, et en particulier aux portes de la cité et qui est sur la ligne du côté de Binianim Hamaaravi ... »
Note : le Rav nous renvoie au chapitre 6 du Kol Hator :
Au sujet de la délivrance de la vérité, voilà ce qu’il est dit au sujet des Qlipot du Erev Rav. « Le Erev Rav est mélangé d’Esaü et Ishmaël »
(Certains du Erev Rav sont Juifs à la manière des Chrétiens ou qui sont juifs à la manière des musulmans. Cherchez-les vous les trouverez...)
« A droite d’Abraham le niveau du ‘Hessed c’est la Midah de Ishmaël. A gauche de Isaac, la Midah de Pa’had de Isaac, c’est la Midah de Essav...
jusqu’à ce que viennent Shiloh (qui annonce le Messie ) le berger fidèle, qui est au niveau de Jacob qui est appellé Tiferet Israël Splendeur d’Israël et c’est par eux que sera tirée vengeance d’Esaü et d’Ismaël et du Erev Rav, qui sont dans l’apparence mélange entre Essav et Ishmaël, de la même manière Jacob est mélangé entre Abraham et Isaac... etc.
Je vous lis moi-même ce qu’il y a dans ce chapitre 6 du livre Kol Hator :
Sarah a été plus grande que Abraham qui n’a pas perçu le danger d’Ishmaël. C’est Sarah qui le lui a montré. Rivqah a été plus grande que Isaac qui n’a pas perçu le danger de Essav. C’est Rivqah qui le lui a montré. Rachel était plus grande que Jacob, parce que Jacob n’a pas vu le danger de Laban et c’est Rachel qui lui a montré les Térafim qui sont les divinités du Erev Rav. Je dis cela pour ceux qui savent ce que sont les Téraphim.
Dans cette note le Gaon explique en quoi les mères d’Israël ont été plus grandes que les pères d’Israël concernant l’histoire messianique d’Israël. Ce sont elles qui ont décidé par où passe la lignée messianique. Les pères avaient leur yeux fermés : Abraham était complaisant pour Ishmaël, Its’haq l’était pour Essav, Jacob était complaisant pour le Erev Rav des Téraphim de Laban... Ce n’est qu’à l’intervention des mères qu’Israël devient Israël. Les premières femmes d’Israël auxquelles a été imputée la délivrance d’Israël ont été la mère et la soeur de Mosheh.
La Guémara dit à ce propos que les mères ont été plus grandes en prophétie que les pères. Sarah plus grande qu’Abraham : Le verset dit « tout ce que te dira Sarah écoute sa voix... »
Mishnah des Pirqey Avot qui dit :
ezeh hou ‘hakham ? ha roéh et hanolad »
qui est le sage ? celui qui prévoit les conséquences.
Mais le Pshat de « ha roéh et hanolad » c’est « celui qui voit l’enfant naître »
Or, qui voit l’enfant naître ? c’est la sage-femme, c’est-à-dire la femme sage. C’est pourquoi celle qui enfante est plus grande en prophétie que le père de celui qu’elle enfante.
Voilà ce que je voulais citer à la fin : Femmes d’Israël méfiez-vous ! Si on n’est pas sauvé c’est de votre faute ! Alors, on sera sauvé grâce à vous…
< fin >
****